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Le vallon des Martyrs ** (Le Camp du Castellet 83) |
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Riboux :
Lieu-dit Chateaurenard - La Bastide des Romarins où Jean de Florette est venu
cultiver l’authentique,
(un des lieux de tournage de Manon des sources de Claude Berri),
un très gros champignon
cueillette des arbouses
Le Charnier de Signes : la trahison d'un officier français
1944. Les actions des Résistants qui
attendent depuis des mois le débarquement des forces alliées se multiplient et
rencontrent auprès de la Gestapo,
de plus en plus à cran et de mieux en mieux
renseignée, des répliques à la cruauté croissante.
Un officier français aurait
trahi les 38 martyrs du Charnier de Signes, tous issus du Mouvement uni de la
résistance,
pour quelques milliers d'anciens francs. Incarcérés aux Baumettes,
ils furent interrogés et torturés au 425 de la rue Paradis.
Le 18 juillet 1944, un jeune garçon, Joseph Call, dont les
parents travaillent dans la forêt, aperçoit un car déposer 29 prisonniers
encadrés par les Allemands.
Il filera en toute hâte chez lui. Un bûcheron de
Cuges, Maurice Percivalle, passant aussi par là, entend au loin La Marseillaise.
Il voit les hommes creuser leurs propres tombes et s'enfuit au "Raus"
d'un Allemand qui le découvre.
Le 12 août, neuf autres résistants furent
fusillés sur le même site.
Sans les témoignages de Joseph et de Maurice, rapidement répandus avec la
Libération, on n'aurait jamais connu l'existence du Charnier.
Raymond Aubrac, alors commissaire de la République de la région a fait exhumer
les corps.
À la Nécropole, un coffre renferme les ossements mêlés des martyres,
à la demande de Gaston Defferre, alors maire de Marseille.
Il est facile d'esquiver la lance, mais non l'épée cachée.
Proverbe chinois